Divorcer à l’amiable

Si votre conjoint vous propose un divorce immédiat d’un commun accord, prenez le temps de bien évaluer la situation et mûrissez votre choix.

Vous pourriez regretter des décisions précipitées engageant votre couple, vos enfants et vous-même.

 

Quelles sont vos autres options ?

  • Tenter de faire revenir votre conjoint sur son intention, au besoin en vous séparant provisoirement pour faire le point.
    Pour sauver votre couple, peut-être pouvez-vous adopter un autre comportement, proposer l’intervention d’un tiers ou proposer à votre conjoint une nouvelle période d’essai avant de décider de divorcer par consentement mutuel.
    À ce sujet,  voir Quels choix ? >>Alternatives au divorce.
  • Refuser de divorcer (et requérir des mesures protectrices de l’union conjugale en menant ou non une vie séparée).
    Vous n’êtes nullement obligé(e) d’accepter le divorce par consentement mutuel si cela ne correspond pas à votre volonté propre et que vous ne voulez pas adhérer à la volonté de votre époux. Votre conjoint ne pourra en principe divorcer immédiatement sans votre accord. À ce sujet, voir la section Quels choix ? >> Divorce.

 

Même lorsque le divorce paraît inéluctable à terme en raison par exemple de la détermination irréversible de votre conjoint de divorcer, vous n’avez pas nécessairement intérêt à accepter un divorce immédiat. En refusant un divorce immédiat, vous restez marié(e) et avez éventuellement droit à une contribution d’entretien pendant la vie séparée durant le mariage, souvent plus élevée que la contribution d’entretien versée par le juge du divorce, à quoi pourra s’ajouter une contribution d’entretien après divorce, si vous en arrivez-là.
En outre, tant que vous restez marié(e), le 2epilier de votre conjoint augmentera, ce qui vous profitera lors du partage. De même, si le patrimoine de votre conjoint vient à augmenter dans un proche avenir, cela pourrait vous être profitable de différer un éventuel divorce dans la mesure où l’état du patrimoine à partager se détermine au moment de l’introduction de la demande en divorce.
Par ailleurs, si vous habitez chez votre conjoint, qui est propriétaire du logement familial, il peut être opportun pour vous de reporter le moment du divorce.
Au surplus, le moment du divorce a un impact sur le montant d’une rente de veuve dans la mesure où le montant de la rentrée est calculée en fonction de la durée du mariage.
Enfin, en étant divorcé(e) vous perdez la qualité d’héritier de votre conjoint, ce qui pourrait vous conduire à repousser le moment du divorce. Naturellement, à ces considérations d’intérêt s’ajoute le fait que tant que vous n’êtes pas divorcé(e) vous pouvez encore espérer que le couple surmonte sa crise.

Au sujet des effets de la séparation voir la section Effets de la séparation.
Concernant les effets du divorce, voir la section Effets du divorce.
À propos des effets communs au divorce et à la séparation, voir la section Effets communs.

 

Accepter un divorce (pouvant être immédiat) par consentement mutuel.

Si vous vous résolvez à accepter le principe d’un divorce par consentement mutuel, ce qui est une grave décision au regard de votre couple et de vos enfants, prenez encore garde à ne pas signer une convention de divorce prématurément qui vous soit défavorable.

 

Pour des modèles de convention de séparation ou de divorce, voir la section Formulaires & modèles.